… L’origine des bugnes est très ancienne : il s’agissait déjà d’une spécialité dans la Rome antique qui se dégustait à l’époque du carnaval. En italien, on les appelle chiacchiere.
Traditionnellement, les particuliers avaient également l’habitude d’en faire, afin de ne pas gâcher les matières grasses (huile de cuisson) dont l’usage était interdit par le carême. De nos jours, les boulangeries les proposent également, mais en respectant tout de même l’époque de mardi gras.
Dans Les vieilleries lyonnaises, Nizier du Puitspelu mentionne qu’au XIXe siècle, les bugnes étaient un des agréments des vogues : « […] des vapeurs huileuses qui vous prennent aux poumons annoncent une cuisine de bugnes en plein vent. Le mince anneau de pâte, un peu plus grand qu’une bague, jeté dans la friture, grandit, se gonfle, se gonfle encore et devient une grosse bugne dorée, craquante6. »
ah oui … il ne faut pas oublier que dans le Larousse de l’argot et français populaire, le mot bugne désigne au sens figuré : « une mandale, un coup de boule dans la tronche, un coup droit dans les artiches ». Le glissement de sens est sans doute lié au côté étouffe-chrétien du gâteau d’origine.
la suite de l’histoire est ici https://fr.wikipedia.org/wiki/Bugne